L’enfant du tour d’abandon en papier et en numérique

 

L'enfant du tour d'abandon


Mon quatrième roman s'intitule L'enfant du tour d'abandon, et son action se situe en 1836. Une date et une époque qui ne doivent rien au hasard comme vous le découvrirez au fil des pages. Cette fois, toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé n'est pas forcément fortuite. Bien au contraire. J'ai ainsi convoqué de véritables acteurs, le plus souvent pour leur rendre hommage, et je ne doute pas que, si vous vous amusez à les “googleliser”, vous aurez plaisir à en apprendre davantage sur eux et à apprécier de les voir reprendre la lumière.

Comme vous le constaterez, ce roman inaugure une trilogie qui s'intitule « Madelaine ». Vous dire combien son héroïne m'a séduite serait loin de la vérité. Pour tout dire, lorsque je l'ai imaginée, je ne la voyais ni aussi forte, ni aussi fougueuse, ni aussi entêtée. Elle n'était, dans mon esprit, qu'une de ces femmes qui, croyant trouver leur indépendance dans un mariage d'argent, se sont mises des chaînes et des œillères, à accepter l'indicible au sein de leur foyer. C'est ce que j'ai cru au début de l'intrigue et, pour un peu, j'aurais eu, comme son père, du mal à supporter sa naïveté. Mais voilà qu'elle s'est révélée de ces héroïnes qui emportent le souffle de l'histoire sur leur passage. C'est à elle que je dois, avant tout, ce récit qui mêle aventure, drame, tragédie et quelques pointes d'humour, imaginé dans la plus pure tradition du roman feuilletonesque du XIXe siècle auquel j'ai emprunté, je dois vous l'avouer, quelques ressorts. Elle a imposé ses propres règles tout comme elle s'est volontairement attachée à ne rien s'épargner, et Dieu sait si elle en bavé durant ces 300 pages. En attendant pire, allez savoir !

Et puis, il y a ce nourrisson qu'un homme extrait avec précaution de sa hotte. Un enfant aux yeux verts qui, malgré cinq jours de privations et de froid, n'a pas pleuré une seule seconde, ne s'est jamais plaint et se contente de lécher ce doigt trempé dans de l'eau sucrée qu'il lui offre, de temps à autre, sans jamais rien en réclamer de plus. Cinq jours d'un cheminement étrange, dans un silence qui bouleverse ce meneur pourtant aguerri, au point qu'il en est bouleversé bien plus qu'il ne veut l'admettre, sa démarche en étant perturbée. Face au tour d'abandon de l'Hospice d'Embrun, il marque même une hésitation. Pour la première fois de sa vie.

Dans l'encoignure d'une porte, une ombre épie le moindre des gestes de l'homme qu'il suit depuis Lyon. A son attitude, on sent combien elle aimerait intervenir, mais qu'elle en est empêchée par les ordres qu'elle a reçus. Encore et encore, parce qu'elle en a eu des occasions d'arracher cet enfant au sombre destin qui l'attend ! Mais, à chaque fois, l'ombre qui resserre l'écharpe entourant son bicorne s'est souvenue des strictes recommandations qui lui ont été imposées. Ne rien faire que rendre compte

Fondu-enchaîné, générique. Apparaissent les noms des acteurs. Madelaine, Auguste, Marcellin, Daumas, la Fine, sœur Marie-Clothilde, Désiré Martinaud, Emeline Baune et tant d'autres. Une phrase en exergue, sur fond noir avec musique sombre, « Car pour une mère qui a perdu son enfant, c'est toujours le premier jour ». C'est du Victor Hugo, emprunté à Notre-Dame de Paris. Fondu au noir...


Fiche technique

L’enfant du tour d’abandon

Autoédité à la demande

Dépôt légal : 26 mai 2025

Nombre de pages de la version papier : 300 p.

ISBN : 978-2-9597362-3-0

Dimensions : 148 x 210 x 16 mm

Disponible sur Kobo

Pour une version papier, merci de m’envoyer un mail. Je vous y explique la manière de procéder.


Les réactions

Anne-Laure B. : « Vite, la suite, crénom ! J'ai adoré, j'ai vibré au fil des pages, j'y étais... Me voilà à dire que je n'ai plus qu'à replonger dans du Zola, Balzac ou Maupassant et tenter d'y retrouver Eugène-Marcellin, Madelaine, Angeline, la Fine... »

Sylviane T. : « J'ai adoré et je l'ai terminé cette nuit ! J'attends la suite avec impatience ! »

Florence G. : « Je l'ai dévoré, quel régal ! Les odeurs, les tissus, les descriptions, les personnages, c'est fluide, c'est une écriture puissante, un vocabulaire riche, un rythme époustouflant. Pour moi, c'est aussi fort que Le Parfum de Susskind ! Vivement la suite ! »

Odile O. : « Bien sûr que j'attends avec impatience le deuxième tome pour poursuivre les aventures de Madelaine et de son enfant. J'ai bien aimé cette construction en alternance, mais surtout tous les personnages qui gravitent autour et enrichissent cette formidable histoire ! »

Marie-France R. : « Et voilà, j'ai terminé L'enfant du tour d'abandon ! Dépêche-toi d'écrire la suite, j'ai trop hâte ! Et Auguste, mais quel salaud, j'espère qu'il ne s'en sortira pas ! »

Martine L. : « Je viens de finir L'enfant du tour d'abandon. C'est tout simplement magnifique et nous attendons la suite avec une impatience folle. Je dis nous, parce que Patrik et ma mère ont également lu le roman, et ils ont adoré ! Alors, oui, vite, vite, nous avons hâte de savoir ce qu'il va arriver à Madelaine et à son petit Marcellin, si touchant... »

Jacqueline T. : « Qu'est-ce que j'ai aimé ! Le vocabulaire est riche, imagé, on s'y croirait. J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé ! »

Evelyne C. : « J'ai hâte de lire la suite, c'est si bien écrit, si terrible et, en même temps, si touchant. J'adore ! »

Stéphanie B. : « C'était très chouette, et j'attends la suite avec impatience. »

Corinne B. : « Je l'ai lu d'une traite ! Impossible de s'arrêter sans avoir été au bout... Et là, je me dis que j'aurais dû attendre la fin de la trilogie parce ce que je ne sais pas comment je vais faire pour patienter autant de temps.  C'était trop trop bien ! »

Stéphane G. : « J'ai achevé ma lecture face aux falaises de Camarasa, en Catalogne. Un site merveilleux pour une lecture passionnante. Je cherche un autre lieu aussi adapté pour la suite... »

Valérie H. : « Dire que j'ai adoré ne suffit pas à exprimer le plaisir que j'ai pris à la lecture de L'enfant du tour d'abandon. Le descriptif des lieux et des personnages, cette écriture lumineuse et riche qui coule comme un long fleuve tranquille, mon Dieu, qu'est-ce que c'était bien ! J'attends la suite avec impatience ! »

François R. : « J'ai profité de mes congés pour me plonger dans L'enfant du tour d'abandon, sortant de ma zone de confort parce que ce n'est pas un style ni le genre d'histoire que je privilégie d'habitude. Et je ne le regrette pas. Je suis admiratif de la maîtrise du récit car une fois happé par l'écriture, ça se lit comme un feuilleton au long cours et on ne s'y ennuie pas une seconde, bien au contraire. L'aspect histoire en parallèle d'un chapitre à l'autre est génial car il oblige à cette petite gymnastique qui nous fait balancer avec joie d'un univers à l'autre. »

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