Allez, je m’auto-édite, on verra bien...
Toutes les belles histoires ont une fin. Celle-ci, comme les autres. Le courrier de l'éditeur sollicité pour apprécier Une vie à contretemps a fini par arriver. Dans une enveloppe kraft, accompagné du manuscrit en retour. Quelques mots anonymes pour vous signifier tout l'intérêt porté à un travail qui ne correspond pas, etc... Pas de note de lecture, comme promis (vous savez, le piston, et tout le toutim). Et la désagréable impression que personne n'a même tourné les pages de votre ouvrage. Vrai ou faux, peu importe, en fait. Votre roman, on n'en veut pas. Mais vous savez quoi ? Il faut toujours croire aux signes que le destin trace sur votre route. Trois semaines avant l'arrivée de ce pli, j'avais déjà pris une décision, celle de m'auto-éditer. Mais sans passer par les plate-formes qui font de vous un inconnu parmi des milliers d'autres, prélevant leur obole au passage, ne vous laissant qu'une maigre miette en échange de la “gloire” éphémère de vous croire édité. Ayant été moi-même, par le passé, éditeur, je sais les étapes pour arriver au même résultat, voire mieux, sans pour autant devoir quelque chose à quelqu'un. J'avais donc déjà commandé, auprès de l'AFNIL, les fameux codes-barres que vous devez imprimer sur un ouvrage si vous souhaitez le diffuser, gratuitement ou non. Et, figurez-vous qu'ils sont arrivés le même jour, dans ma boîte mail. Parallèlement, j'avais déjà préparé mes fichiers et mes couvertures pour Une vie à contretemps, L'écume des mots et Le Souffle du pendu. Je m'étais même amusé à “inventer” le nom d'une maison d'édition fictive. Pour faire joli. Je l'ai appelée... “A compte d'auteur”. On ne saurait être plus explicite. Il ne me restait donc plus qu'à appuyer sur un bouton pour lancer l'impression numérique d'une trentaine d'exemplaires de chacun de ces romans. Avant de les offrir à la famille et à quelques amis. C'était l'idée. Mais elle a fait son chemin...

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