Et le Souffle du pendu s’est réveillé

Le Souffle du pendu

Et voilà déjà le troisième roman! On pourrait presque parler de «commande» d’un petit-fils à son grand-père. L’histoire d’Elvis Fenouil, un gamin de huit ans et quelques petites brouettes. «Tu fais ce que tu veux, papy, mais il faut qu’il s’appelle comme moi, voilà!» Oui, parce que ce gamin a droit à un sobriquet peu commun depuis qu’un jour il a demandé à la charcutière quelques tranches de fenouil, au lieu d’andouille. Mais je crois vous l’avoir déjà racontée cette histoire, non? «Tu radotes, papi», dirait-il, et il n’aurait pas tort. Bref, face à ce défi peu commun, qu’allais-je bien pouvoir imaginer. Et bien, figurez-vous que ça s’est décanté tout seul. Le nom de famille imposait la Provence, le prénom une époque et le reste, ma foi, c’est un enchaînement de circonstances, l’envie de raconter un instituteur, les pieds-noirs, l’Algérie, les années soixante… Encore une fois, j’écris à la première personne. Je m’y sens plus à l’aise. Alors, je vous raconte : «Au matin du 24 septembre 1962, nous étions là, avec nos mères, à attendre que le portail de l’école daigne s’ouvrir. Mais Boussagues, l’instituteur que nous détestions tous et dont nous avions souhaité la disparition avec la force de notre innocence, Boussagues n’était pas là. Il s’était évaporé, sans laisser de traces. Fernand Cayol était effondré. Il allait être le seul maire de France à ne pouvoir assurer la rentrée scolaire! Une honte… Nos mères n’étaient pas moins inquiètes, qu’allait-on faire de nous autres qui n’avions que l’âge d’user nos fonds de culotte dans l’unique classe de l’école de notre village de montagne, perdu au milieu de rien? Et puis, Georges Cerdan est arrivé. Le nouvel instituteur. Pied-noir et communiste! Autant dire un étranger, un indésirable, accompagné de ses deux enfants, Marcel et Jeanine. Mais pas de sa femme, morte, nous l’apprendrions plus tard, à Oran, en Algérie. Il est descendu du vieil autocar un jour de pluie, et le Souffle du pendu s’est éveillé…» Alors, Elvis, ça te plaît comme mise en bouche?» Le morpion hausse les épaules : «Faut voir!» Les gamins d’aujourd’hui ne respectent rien…


Fiche technique

Le Souffle du pendu

Autoédité à la demande

Dépôt légal : 21 janvier 2025

Nombre de pages de la version papier : 280 p.

ISBN : 978-2-9597362-2-3

Dimensions : 148 x 210 x 16 mm

Disponible sur Kobo

Pour une version papier, merci de m’envoyer un mail. Je vous y explique la manière de procéder.


Les réactions

Anne-Laure B. : «J’ai a-do-ré! J’en ai versé quelques larmes qui n’étaient pas de crocodile! Qu’est-ce que j’aurais aimé rencontrer Georges Cerdan!»

Claude R. : «Merci d’avoir dépeint un de ces instituteurs qui ont fait l’homme que je suis. Parce que j’ai eu la chance d’en rencontrer un de cette trempe, et c’est lui qui a décidé de ma vocation…»

François R. : «J’aime beaucoup la manière dont sont dépeints les personnages en général, et notamment les femmes. Une chose est sûre, tu sais prendre le lecteur par la main et l’emmener dans un univers!»

Stéphane G. : «Le Souffle du pendu est clairement mon préféré. J’ai aimé l’ambiance du village, les personnages dont on imagine presque le visage et cette disparition qui te tient en haleine, mais dont, au final, on se moque, tellement on a vécu de choses.»

Marie-France R. : «Encore un que j’ai dévoré! Mais tu étais où tout ce temps? J’ai hâte de lire le prochain…»

Huguette L. : «Je viens de finir Le Souffle du pendu qui m’a tiré les larmes à la fin. Quel beau livre!»

Sophie Le M. : «J’aime toujours autant la façon dont tu nous racontes de belles histoires, c’est plein de vie et ces gosses, ah, ces gosses, je les adore.»

Jean-Eric B. : «Voilà, comme pour les deux premiers de tes romans, lorsqu’on tombe dedans, on n’en sort plus! Tu as réussi, en trois livres, à adopter trois styles différents d’écriture, à faire vivre des personnages avec énormément de réalisme! Je ne sais pas si tu as croisé Monsieur Cerdan dans ton enfance, mais cela ne m’étonnerait pas!»

Christine S. : «J’ai adoré les trois premiers romans et surtout Le Souffle du pendu! J’en redemande!»

Sylvie D. : «Pour moi, le meilleur des trois. Des personnages truculents, une intrigue qui te fait tourner les pages et te tient en haleine jusqu’à l’apothéose finale et ce twist que je n’attendais pas. C’est tout simplement magnifique, j’en suis encore toute remuée.»

Marie C. : «J’ai craqué pour ce Georges Cerdan et pour tous ces enfants. Quel bonheur et quelle belle leçon de vie!»

Commentaires

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