1er septembre : sortie de La louve et la lionne
Après avoir enflammé les plages de l’été, voilà que Madelaine nous revient pour un deuxième tome attendu avec impatience. Nous l’avions laissée dans une chambre d’hôpital, massacrée par son mari Auguste, l’arrogance faite homme, persuadé que l’enfant qu’elle portait n’était pas de lui. Son chirurgien, l’immense Amédée Bonnet, a tout tenté pour réparer ce qui pouvait l’être, mais même lui pense qu’il y faudra bien plus que la magie de ses mains pour réparer les outrages qu’elle a subis. « Un miracle, nous aurons besoin d’un miracle », dit-il, lorsque nous quittons l’Hôtel-Dieu de Lyon.
À des centaines de kilomètres de là, dans les montagnes des Hautes-Alpes, le fils de Madelaine, que tous croient mort, est plus vivant que jamais, à mettre ses pas dans ceux du Noiraud, à s’accrocher aux jupes de la vieille Fine qui a recouvré la parole en même temps qu’elle plongeait son regard dans ses yeux verts, à découvrir combien la nature est belle même lorsqu’on n’est plus qu’un orphelin. Car c’est ce qu’il est aux yeux de tous. De la famille Martinaud qui l’a en charge à Daumas, le meneur au grand cœur qui le surveille de loin et s’inquiète du peu d’empressement que met l’enfant à se nourrir ou à pleurer, en passant par la sœur Marie-Clothilde, qui l’a recueilli dans le tour d’abandon de l’Hospice d’Embrun et a été bouleversée plus que de raison en le découvrant si mal en point, pensant même qu’il ne passerait pas la nuit après l’enlèvement dont il avait été victime et le long cheminement qui l’avait conduit jusqu’à elle, à la fin d’un hiver qui s’était éternisé en cette année 1836. Oui, quand nous les retrouvons tous, il semble bien qu’il soit vain de nourrir l’espoir que la mère et son fils puissent se retrouver un jour. D’autant que Madelaine n’a plus qu’une idée en tête, se venger de ce mari qui l’a frappée et lui a ôté la chair de sa chair. Pour y parvenir, elle est prête à tout, même à le débusquer au bout du monde. Lequel va s’avérer bien moins loin que ce qu’elle imaginait, mais bien plus dangereux. Tandis qu’à l’ombre du village des Bernards, son fils grandit parmi les miséreux, dont il s’avère, fort heureusement, que ce sont de belles personnes. Mais, là encore, une menace sourde plane sur sa famille d’accueil, et il se pourrait bien que l’insouciance laisse place à la crainte. Quant à la louve et à la lionne qui donnent le titre à cet opus, je vous laisse le soin de découvrir qui elles sont. Il se pourrait que vous soyez surpris.
Comme d’habitude, mes chers lecteurs fidèles ont déjà reçu le petit mail leur annonçant la sortie de ce deuxième tome, et ils savent comment procéder pour se le procurer. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, c’est presque aussi simple, puisqu’il vous suffit de m’envoyer un mail et, en retour, je vous explique comment ça se passe ! Alors, à très vite pour découvrir la suite de la saga qui a enflammé l’été !

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