Alors, L’écume des mots, c’est drôle ou tragique ?

L'écume des mots

L’idée de mon deuxième roman est née autour d’un apéritif improvisé avec une amie. Nous devisions de choses et d’autres, évoquant bien plus souvent les morts que les vivants, car, à force de pousser en âge, nous sommes bien plus près de la ligne d’arrivée que de son départ. Inévitablement, nous voilà à déplorer le terrible choix que nous avons dû faire de mettre nos parents devenus «dépendants» comme l’on dit pudiquement, l’Ehpad. En échangeant nos expériences, nous avons vu combien ce que nous vivions, chacun de notre côté, trouvait écho dans nos propres vécus. Avec, cependant, un petit supplément d’âme, parce que la maman de mon amie a atterri dans un drôle d’Ehpad, planté au centre d’un village. L’idée fait sens, à première vue. Mais c’est oublier un peu vite que regrouper en un lieu clos des gens qui, pour l’essentiel, ont passé leur vie de valide à se détester ou à se jalouser, c’est courir le risque qu’ils y viennent avec leurs rancœurs, les fantômes de leurs querelles, leurs mesquineries, leurs inavouables secrets de famille et leurs espoirs le plus souvent déçus. Et c’est bien ce qu’il est advenu… Voilà comment est né L’écume des mots qui conte, entre humour et tragédie, l’histoire de ceux qui se nourrissent de regrets sur lesquels ils ne savent plus mettre que l’écume des mots (on les appelle les liquides, c’est dire!) ou réveillent le pire et le meilleur qui sommeille en chacun d’eux (ceux-là, ce sont les solides et vous comprendrez vite pourquoi ces dénominations). Marsaud, lui, il cultive les deux facettes, à ne plus trop savoir sur quel pied l’on doit danser avec lui. On devine son passé lourd et pesant, mais surtout un caractère qui ne peut accepter l’idée de mourir là, entre les murs de cette prison dans laquelle on entend l’enfermer. Alors, malgré ses 96 hivers et le fauteuil roulant qui le tient dans sa dépendance, il imagine ce qui pourrait bien s’apparenter à une évasion. Et il se pourrait bien que son idée chemine auprès de ses compagnons d’infortune…

Fiche technique

L’écume des mots

Autoédité à la demande

Dépôt légal : 21 janvier 2025

Nombre de pages de la version papier : 268 p.

ISBN : 978-2-9597362-1-6

Dimensions : 148 x 210 x 15 mm

Disponible sur Kobo

Pour une version papier, merci de m’envoyer un mail. Je vous y explique la manière de procéder.


Les réactions

René M. : «Qu’est-ce que je me suis marré avec le père Marsaud. Il a des allures de Gabin, tu ne trouves pas? Je suis sûr que tu l’as fait exprès!»

Jean-Marc D. : «J’ai l’impression de visiter l’Ehpad dans lequel se trouve ma mère! On s’y croirait, mais tu abordes des sujets importants, graves et sensibles avec humour et émotion. Continue comme ça et ne lâche rien, c’est trop bien.»

Michel M. : «Que dire? Après la Vie à contretemps que j’ai beaucoup aimée, voilà une Ecume qui m’a régalée. J’adore ce langage libre et direct. Super!»

Marie-Agnès P. : «La description de l’Ehpad correspond tout à fait à ce que j’en ai vu, et c’est toujours aussi facile et agréable à lire.»

Jean-Eric B. : «L’univers de cet établissement est tellement réaliste! Le style est différent du premier roman, mais je l’aime tout autant. La preuve, j’ai dévoré L’écume des mots en vingt-quatre heures!»

Valérie D. : «Quel réalisme! Mais une façon de le raconter, sans pathos, plein d’amour et d’émotions. J’ai adoré!»

Jérémie D. : «On passe très vite du rire au tragique, c’est aussi ça les Ehpad et comment ne pas penser à nos mamies en le lisant? Je pense qu’elles auraient toutes voulu être candidates à l’évasion, mais qu’auraient-elles fait en sortant? Après avoir vu passer trois de mes grands-mères par la case Ehpad, je trouve que ça dépeint vraiment l’ambiance qui y règne, et les sentiments que tous les protagonistes doivent ressentir. Qu’est-ce que c’est dur, mais qu’est-ce qu’on rigole!»

Adrien G. : «Ah, Marsaud, quel bonhomme! J’aurais adoré le rencontrer… à la fin de sa vie, avant je suis moins sûr! J’ai adoré sa manière de voir le monde et d’aimer les gens… ou pas, d’ailleurs.»

Raphaël B. : «L’épisode à Lourdes a fait ma journée. Non, ma semaine! En fait, je ne m’en suis pas encore remis! C’est du vécu, non? Ça ne peut pas s’inventer une scène pareille…»

Jean-Louis L. : «Mais comment fais-tu pour nous embarquer comme ça? J’avoue que je suis entré dans l’Ehpad à pas menus, presque avec réticence. Et puis, dès les premières pages, tu nous embarques, on se marre et la tragédie qui se lit en filigrane ajoute une telle dimension à l’histoire qu’on se laisse aller jusqu’à cette dernière scène qui, moi, m’a bouleversé…» 

Commentaires

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